les mots de ma plume

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Fortifie toi et prends courage

Semaine 21

 

 

A mon retour de congé parental, j’ai rencontré une forte hostilité de la part de ma nouvelle supérieure hiérarchique. Son comportement nous faisait, avec ma collègue, trembler chaque fois qu’elle devait signer ou lire notre travail. Il en était de même lorsqu’il était question de lui rappeler nos jours de congés prévus au planning, de peur qu’elle ne les supprime pour une quelconque raison. J’étais manifestement sa cible favorite, et ne savais que faire sinon prier en silence.
Un jour où le comportement de ma patronne dépassa les bornes, j’eus une altercation avec elle, décidée à ne pas me laisser écraser indéfiniment. J’en suis ressortie découragée, avec la ferme intention de démissionner. Je venais d’entendre que " j’étais nulle et bonne à rien, et décalée du monde du travail puisque j’avais arrêté de travailler trois ans pour élever mes trois enfants. De plus, les gens à temps partiel ne peuvent travailler correctement ". Que faire ? Mes diplômes, mon expérience, mon excellente notation depuis 8 ans, tout me semblait bien loin et irréel, devant un tel jugement infondé.
Ravalant mes larmes, je me suis réfugiée dans ma voiture pour trouver dans ma Bible le soutien dont j’avais besoin. Car dans toutes les situations difficiles, mon seul refuge, et les encouragements pour avancer, je les ai trouvés auprès de mon Dieu et Père qui me connait si bien. Après avoir prié et lu dans ma Bible que je devais avant tout, respecter et bénir ma supérieure hiérarchique, j’ai commencé à intercéder pour cette situation désagréable.
L’idée nous vint avec ma collègue de faire un test. On apposa sur un courrier que j’avais rédigé, les initiales de ma collègue en référence, et sur un courrier écrit par ma collègue, mes propres initiales. Devinez ? Le premier courrier (mon travail) revint signé sans commentaire, mais le deuxième revint barré et annoté dans tous les sens, comme tout ce que je rendais, " parce que j’étais nulle ". Mais là, mon travail avait été accepté du premier coup ! Cela nous fit rire, comprenant que je n’étais pas nulle (ouf !), mais simplement dans le collimateur de ma supérieure. Je m’efforçais donc de bénir ma patronne afin qu’elle retrouve un jugement et un comportement plus équilibrés.
La situation évolua alors rapidement dans le bon sens et lorsque je suis sortie première de mon concours de titularisation, quelques semaines plus tard, ma patronne fut la première à me féliciter en me disant : " je savais bien que vous étiez à la hauteur "… " Ah bon, à aucun moment, vous ne me l’avez montré ! ".
Heureusement que pendant tous ces mois, j’ai pu puiser les encouragements dont j’avais besoin, à la « source » ! J’ai toujours gardé dans mon cœur cette parole lue, dans Josué 1.9  " Fortifie-toi et prends courage. Ne t'effraie point et ne t'épouvante point, car l'Éternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras ".
Je me suis fortifiée dans sa présence, il a bénit mes efforts pour réussir ce concours de titularisation, en dépit des reproches que l’on me faisait. Cette expérience m’a appris à prier en toutes circonstances sans me décourager. Elle m’a aussi servi dans ma relation avec les autres. C’est facile de casser quelqu’un par nos paroles ou notre comportement, mais pourtant simple d’accorder un sourire, de dire un mot sympa qui peut encourager à poursuivre la route, si difficile soit-elle, pour aller plus loin… 

 


23/05/2017
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